Sur la plage endormie les coquillages noirs
Envoûtés autrefois par de doux cerfs-volants
Ont déversé leur âme dans le néant du soir
Et reposent à jamais sous l'écume des vents.
La folie meurtrière des hommes furieux
A eu raison des êtres de sang et de chair
Plus rien ne vit hélas tout est insidieux
Et sans fin se prélassent les rouleaux de la mer
Un soleil éternel éclabousse ces eaux
Mais plus aucun regard n'accroche ses rayons
Les paupières alourdies par la faim et les maux
Les hommes destructeurs reposent sous ces fonds.
Ce poème est quelque peu... dramatique, n'est-ce pas? J'ai eu quelques inspirations "Baudelairiennes", ayant commencé la lecture des "Fleurs du mal" hier soir ;-) Rassurez-vous, je vous réserve des poèmes plus légers pour la suite!